Les élections françaises dont l’issue, bien que prochaine, n’est toujours pas discernable de manière certaine, apportent leur lot d’incertitude.
Protectionnisme, volatilité des capitaux, prévisions de croissance optimistes : autant de risques pour la croissance française.
L’OCDE, de concert avec le FMI, s’inquiète sur de potentielles guerres commerciales qui impacteraient l’emploi, et enjoint à réfléchir sur la fin des politiques budgétaires expansionnistes qui ont été pratiquées jusqu’ici à outrance, avec les effets secondaires que l’on connaît.
ÉLECTIONS ET INCERTITUDES
Cependant au niveau mondial, l’OCDE a relevé ses prévisions de croissance de +0,1% depuis novembre. L’indice Euronext IEIF SIIC France de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière affiche des performances exceptionnelles sur l’année écoulée. Les Etats-Unis devraient poursuivre dans leur élan de croissance malgré un dollar fort et la remontée des taux d’intérêt. En Europe, l’Allemagne reste leader, portée par son industrie au carnet de commande bien remplit. L’Espagne et l’Italie restent dynamiques.
Pourtant, l’OCDE s’inquiète de la montée des populismes en politique (France mais également Pays-Bas), qui nuiraient aux processus réformateurs, chaque jour plus nécessaires. La lutte contre le chômage chronique, les réformes structurelles ou la mise en place d’une fiscalité unique européenne sont autant de chantiers urgents qui demanderont une complète coopération entre gouvernements pro-européens.
À LA BOURSE, LA CONFIANCE RESTE DE MISE
Dans le monde, les indicateurs reprennent des couleurs : le Mexique a repris confiance après les menaces proférées par Donald Trump. Le Japon est en forme, sur les profits des entreprises et l’investissement. Sans surprise, la Chine continue sa décélération, mais les chiffres du commerce extérieur sont engageants. La situation de la Russie et du Brésil s’améliore.
Sur fond d’élections et Brexit, les indicateurs boursiers ne bronchent pas, au contraire. Le Dow Jones européen et le CAC indiquent un grand optimisme, étant en moyenne 15% supérieurs à l’année précédente.
La promotion immobilière affiche de très bons résultats, avec +25% en moyenne, profitant encore un peu des taux d’intérêt faibles.
Les faibles capitalisations françaises (inférieures à 300 millions d’euros) se portent très bien, affichant +2,6%, soit bien mieux que les grandes et moyennes capitalisations qui ne dépassent pas 1% de croissance. On observe toutefois un certain essoufflement en ce début d’année (les SIIC de bureaux y échappant le mieux), ce qui ne présage pas de meilleures performances qu’en 2016.
Cela dit, à quelques jours du premier tour des élections présidentielles, les dirigeants font des arbitrages de plus en plus affirmés quant aux investissements, et malgré les bons chiffres observables en ce début d’année dans l’immobilier (rendement instantané de 5,46% pour Euronext IEIF SIIC France en février par exemple), la nervosité semble inéluctable sur les marchés.
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